Post by Deleted on Mar 10, 2011 9:29:54 GMT -5
Si le transfert possible des Coyotes de Phoenix à Winnipeg fait vibrer les partisans de partout au Canada et principalement ceux de la capitale manitobaine, l'attaquant Éric Bélanger n'est certainement pas du lot des gens entichés par cette éventualité.
Bien au fait des derniers rebondissements dans la sempiternelle saga entourant son club, le vétéran joueur de centre originaire de Sherbrooke et établi à Québec ne joue pas à l'autruche.
Il sait que les jours de l'équipe dans le désert sont peut-être comptés, mais le joueur qui n'a jamais la langue dans sa poche n'entrevoit pas Winnipeg comme une destination de rêve.
«Depuis quelques jours, on parle un peu plus de tout ça avec les gars et une chose est sûre, c'est qu'on veut jouer à Phoenix et pas à Winnipeg.
«Personnellement, je ne nommerai aucun nom, mais j'ai jasé avec des gars qui ont joué là-bas et qui ne veulent pas y aller. Il y a des raisons pour lesquelles le hockey ne fonctionnait plus à Winnipeg quand ç'a fini et je ne vois pas pourquoi ça aurait changé», a lancé Bélanger lorsque joint par le Journal de Québec avant l'entraînement matinal, mercredi.
Celui qui a aussi endossé les uniformes des Kings de Los Angeles, des Hurricanes de la Caroline, des Thrashers d'Atlanta, du Wild du Minnesota et des Capitals de Washington n'a évidemment aucune dent contre les amateurs de Winnipeg qui réclament le retour d'une équipe à grands cris.
«Il y a de bons partisans là-bas, mais Winnipeg, ça reste Winnipeg... En décembre, en janvier et en février, je suis loin d'être convaincu que ma famille me suivrait en vacances dans cette ville-là.»
Québec loin devant
Au dire de Bélanger, si ses coéquipiers et lui souhaitent avant tout demeurer en Arizona, Québec serait tout de même une ville qui primerait sur Winnipeg.
«À Québec, c'est différent. Il y a les mêmes partisans, mais en plus, l'économie a l'air de vraiment rouler. Les gars à qui je parle ont adoré jouer à Québec. On ne peut pas aller à notre pratique en shorts et en t-shirt comme je le fais ce matin (mercredi), mais Québec est attrayante. Il y a des choses à faire là, au moins!»
«Dans la tête des joueurs, c'est Québec avant Winnipeg et ça, c'est sûr», a insisté Bélanger.
Maigres foules
S'il souhaite de tout cœur demeurer à Phoenix, Bélanger ne cache pas que les gradins vides dérangent et font perdre des revenus aux joueurs, puisque la ligue redistribue davantage de profits quand ses marchés ne boitent pas.
«On ne peut pas blâmer nos partisans. Ça fait deux ans qu'ils se demandent si le club va déménager et ils vont revenir si ça se règle.»
«Quand des marchés ont de la misère, ça fait moins d'argent dans nos poches. Mais est-ce qu'on va aller à Winnipeg pour toucher 1% ou 2% de plus? Je ne suis pas sûr...»
Bien au fait des derniers rebondissements dans la sempiternelle saga entourant son club, le vétéran joueur de centre originaire de Sherbrooke et établi à Québec ne joue pas à l'autruche.
Il sait que les jours de l'équipe dans le désert sont peut-être comptés, mais le joueur qui n'a jamais la langue dans sa poche n'entrevoit pas Winnipeg comme une destination de rêve.
«Depuis quelques jours, on parle un peu plus de tout ça avec les gars et une chose est sûre, c'est qu'on veut jouer à Phoenix et pas à Winnipeg.
«Personnellement, je ne nommerai aucun nom, mais j'ai jasé avec des gars qui ont joué là-bas et qui ne veulent pas y aller. Il y a des raisons pour lesquelles le hockey ne fonctionnait plus à Winnipeg quand ç'a fini et je ne vois pas pourquoi ça aurait changé», a lancé Bélanger lorsque joint par le Journal de Québec avant l'entraînement matinal, mercredi.
Celui qui a aussi endossé les uniformes des Kings de Los Angeles, des Hurricanes de la Caroline, des Thrashers d'Atlanta, du Wild du Minnesota et des Capitals de Washington n'a évidemment aucune dent contre les amateurs de Winnipeg qui réclament le retour d'une équipe à grands cris.
«Il y a de bons partisans là-bas, mais Winnipeg, ça reste Winnipeg... En décembre, en janvier et en février, je suis loin d'être convaincu que ma famille me suivrait en vacances dans cette ville-là.»
Québec loin devant
Au dire de Bélanger, si ses coéquipiers et lui souhaitent avant tout demeurer en Arizona, Québec serait tout de même une ville qui primerait sur Winnipeg.
«À Québec, c'est différent. Il y a les mêmes partisans, mais en plus, l'économie a l'air de vraiment rouler. Les gars à qui je parle ont adoré jouer à Québec. On ne peut pas aller à notre pratique en shorts et en t-shirt comme je le fais ce matin (mercredi), mais Québec est attrayante. Il y a des choses à faire là, au moins!»
«Dans la tête des joueurs, c'est Québec avant Winnipeg et ça, c'est sûr», a insisté Bélanger.
Maigres foules
S'il souhaite de tout cœur demeurer à Phoenix, Bélanger ne cache pas que les gradins vides dérangent et font perdre des revenus aux joueurs, puisque la ligue redistribue davantage de profits quand ses marchés ne boitent pas.
«On ne peut pas blâmer nos partisans. Ça fait deux ans qu'ils se demandent si le club va déménager et ils vont revenir si ça se règle.»
«Quand des marchés ont de la misère, ça fait moins d'argent dans nos poches. Mais est-ce qu'on va aller à Winnipeg pour toucher 1% ou 2% de plus? Je ne suis pas sûr...»